Lutte

Nous considérons que les agressions sexuelles sont une problématique qui ne résulte pas seulement de comportements individuels, mais qui s’enracine plutôt dans un contexte social qui, de façon générale, fragilise les femmes et les rend plus vulnérables aux agressions. La culture du viol fait des dommages et les réponses sociales aux agressions sexuelles, dont le système judiciaire, sont encore imparfaites et défaillantes.

En tant que groupe féministe, le CALAS dénonce, revendique, manifeste et mobilise dans la perspective d’en arriver à des changements sociaux en profondeur pour une plus grande justice sociale et afin qu’une véritable égalité entre femmes et hommes soit établie. Par nos actions de mobilisation, de conscientisation et de dénonciation, nous voulons rappeler que « Le personnel est politique », que l’agression sexuelle n’est pas une honte appartenant à la victime, mais bien qu’elle doit être l’affaire de tous et toutes et, que pour y mettre fin, c’est toute la société qui doit changer.

En tant que groupe de défense des droits des femmes agressées sexuellement, nous sommes sans cesse confrontées aux lacunes du système judiciaire en ce qui concerne le traitement des causes d’agressions sexuelles.

Si le système judiciaire a connu des améliorations au cours des années, il reste que la victime se retrouve, dans bien des cas, à se sentir au banc des accusés, avec tous les jugements et les stéréotypes des acteurs du système qui sont liés à la question des agressions sexuelles.  Le CALAS, dans un souci de défense de droit, accompagne les femmes lors de leur parcours dans le système judiciaire et demeure critique sur les obstacles rencontrés par les femmes agressées sexuellement.

La Marche mondiale des femmes est un mouvement international d’actions féministes porté par des femmes de tous horizons qui se rassemblent autour de valeurs communes, établies par la Charte mondiale des femmes pour l’humanité.

Au lieu de nous séparer, nous, femmes de diverses origines ethniques, culturelles, religieuses, politiques, de classe, d’âge, d’orientation sexuelle, sommes unies par cette diversité dans une solidarité plus globale. Depuis le début du mouvement en 1995 avec la Marche du pain et des roses jusqu’à la cinquième action de la Marche en 2021, les militantes du CALAS s’engagent dans les actions régionales, nationales et internationales et en portent les revendications.

Pour des informations sur les activités en Outaouais : www.facebook.com/crmmfo

Pour plus d’informations sur la MMF : cdeacf.ca/dossier/MMF

La Journée internationale des droits des femmes, soulignée le 8 mars, puise ses racines au début du 19e siècle en Amérique et en Europe où des pionnières ont débarqué dans les rues pour que leur soit reconnu certains droits, dont celui du suffrage universel. Cette journée est soulignée par différents organismes de la région chaque année.

Pour plus d’info : https://www.ffq.qc.ca/8-mars?fbclid=IwAR3OPGNpINjK3ojQe5ULSIOb94zOyVfKr72swNLTRdlT3jUU0rmps_cuhic

Cette campagne se déroule partout au Québec du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.

Partout au Québec, des groupes interpellent de diverses façons la société québécoise pour dénoncer les entraves à l’élimination de cette violence. En Outaouais, la campagne des 12 jours se clôture par un rassemblement public, le 6 décembre, au Parc Mémoire d’Elles à Gatineau, pour commémorer les victimes de la tuerie de Polytechnique de 1989 et des féminicides qui se poursuivent.

La campagne des 12 jours d’action : www.12joursdaction.com/fr/

La culture de l’hypersexualisation et la publicité sexiste sont des phénomènes étroitement liés à la problématique des agressions à caractère sexuel. Cette représentation sociale sexiste ne favorise en rien l’égalité entre les sexes et banalise la violence envers les femmes et les filles. 

Que ce soit par l’entremise des magazines, des publicités, d’internet, des vidéoclips ou d’autres médias, l’image sexualisée stéréotypée des femmes et des filles nourrit l’idée de la femme objet. Ce phénomène largement inspiré par le monde de la pornographie est fondamentalement sexiste : il utilise habituellement le corps des femmes et des jeunes filles, et promeut une culture de la masculinité toxique. Cette représentation sociale ne favorise en rien l’égalité entre les sexes et banalise la violence envers les femmes et les filles.

Pour plus d’informations et pour savoir comment réagir à l’hypersexualisation :

Le guide pratique d’information et d’action sur l’hypersexualisation du CALACS de Rimouski. : https://www.rqcalacs.qc.ca/publicfiles/volume_final.pdf

Comment dénoncer une publicité ou un message sexiste : www.ydesfemmesmtl.org/denoncer-porter-plainte-publicite-message-sexiste/

Différents outils sont également disponibles sur le site : Outiller les jeunes contre l’hypersexualisation

Nous croyons qu’un autre monde est possible: un monde libéré de la prostitution et de toutes les formes d’exploitation sexuelle.Le CALAS est solidaire de toutes les personnes exploitées sexuellement et lutte pour la décriminalisation de celles-ci mais pas des clients et des proxénètes.

Il y a plusieurs années, les CALACS prenaient position sur la question de la prostitution.  Pour nous, la prostitution est une forme de violence résultant de différents systèmes oppressifs qui se conjuguent : patriarcat, sexisme, racisme, classisme, colonialisme, transphobie et hétérosexisme. La prostitution laisse plusieurs conséquences tant au plan individuel que social.  Notre travail consiste à aider les femmes à les surmonter.  

Ainsi, nous nous inscrivons dans le courant abolitionniste.  Ce courant préconise des mesures pour lutter plus efficacement contre le système prostitutionnel, soit la criminalisation des clients et des proxénètes, mais la décriminalisation des personnes exploitées sexuellement. Le CALAS soutient les femmes prostituées et celles ayant eu un lien avec la prostitution et lutte pour la décriminalisation de celles-ci mais pas des clients et des proxénètes.

Nous nous devons de souligner l’importance que nous accordons à la décriminalisation des personnes prostituées puisqu’elles subissent de l’exploitation sexuelle.  Ces personnes, majoritairement des femmes, devraient recevoir de l’aide pour qu’elles puissent s’en sortir, sans jugement ni discrimination.  L’État devrait leur offrir de réelles alternatives pour répondre à leurs besoins et ce, entre autres, en instaurant des mesures concrètes de lutte à la pauvreté.

Au niveau social, la prostitution perpétue les inégalités entre les hommes et les femmes; les hommes majoritairement clients et les femmes majoritairement exploitées et marchandisées.  Plus largement, l’ensemble des femmes sont touchées par cette réalité en vivant dans une société où la pornographie et la prostitution sont banalisées, voir encouragées.  L’expérience des femmes nous démontre que la plupart des personnes commence à se prostituer par manque de choix et souvent en très bas âge.  « Selon les estimations, la moyenne d’âge de ceux et celles qui débutent dans la prostitution avant l’âge de 18 ans est de 13 ou 14 ans et elle tend à baisser » (Yolande Geadah, La prostitution, un métier comme un autre? 2003).  Plusieurs études démontrent aussi que la grande majorité des femmes prostituées veut s’en sortir (Élaine Audet, Prostitution, perspectives féministes, 2005).

En solidarité avec toutes les autres régions du Québec, notamment sous la bannière de la campagne Engagez-Vous pour le communautaire, nous réclamons au gouvernement qu’il soutienne adéquatement l’action communautaire autonome (ACA) par l’augmentation de son financement à la mission et le respect de son autonomie, tout en réalisant la justice sociale, notamment en réinvestissant massivement dans les services publics et les programmes sociaux

Site de la campagne Engagez-vous pour le communautaire : www.engagezvousaca.org

Pour connaître les critères de l’action communautaire autonome : www.trocao.org/wp/quest-ce-que-laca/

Pour s’informer des actions en Outaouais : www.facebook.com/MobilisationOutaouais

Autres luttes

Nous sommes à l’affût des mobilisations féministes et ce, dans une perspective intersectionnelle.

Nous nous tenons informées et mobilisons nos militantes autour de différentes luttes, telles que :

Mai : La présence Pro-choix lors de la « Marche pour la vie » d’Ottawa (fqpn.qc.ca)

17 Mai : Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (www.may17mai.com)

30 septembre: Journée nationale de la vérité et de la réconciliation / journée du gilet orange (https://www.orangeshirtday.org/uploads/7/9/8/7/79871818/phyllis_histoire_fr.pdf)

4 octobre : Journée nationale de commémoration pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (www.mmiwg-ffada.ca/fr)

20 novembre : La journée nationale des enfants (www.espacesansviolence.org/journee-nationale-enfants)

Le militantisme au CALAS

Au CALAS de l’Outaouais, on ne parle pas de bénévolat, mais plutôt de militantisme.  Ainsi, les femmes désireuses de s’impliquer au CALAS militent pour mettre fin à la violence sexuelle faite aux femmes.

Il y a plusieurs lieux de militantisme au CALAS : au sein de la Collective, à la Marche La rue, la nuit, femmes sans peur, le 6 décembre, lors des activités du 8 mars, lors de luttes ponctuelles, dans l’organisation des Espaces d’accueil, dans les comités finances et de sélection ainsi que pour diverses implications ponctuelles.

Pour devenir militante au CALAS, il faut préalablement suivre la formation militante.  Cette formation est d’une durée d’une journée et demie (habituellement le vendredi soir et le samedi toute la journée) et elle fait un survol de l’analyse à laquelle adhère le CALAS en matière de violence sexuelle, la philosophie du centre, son historique, etc.

Cliquez ici pour s’inscrire sur la liste d’attente pour la prochaine formation militante

« Vous ne devez jamais avoir peur de ce que vous faites quand c’est juste »

– Rosa Park

Autres luttes

Nous sommes à l’affût des mobilisations féministes et ce, dans une perspective intersectionnelle.

Nous nous tenons informées et mobilisons nos militantes autour de différentes luttes, telles que :

Mai : La présence Pro-choix lors de la « Marche pour la vie » d’Ottawa (fqpn.qc.ca)

17 Mai : Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (www.may17mai.com)

30 septembre: Journée nationale de la vérité et de la réconciliation / journée du gilet orange (https://www.orangeshirtday.org/uploads/7/9/8/7/79871818/phyllis_histoire_fr.pdf)

4 octobre : Journée nationale de commémoration pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (www.mmiwg-ffada.ca/fr)

20 novembre : La journée nationale des enfants (www.espacesansviolence.org/journee-nationale-enfants)

Le militantisme au CALAS

Au CALAS de l’Outaouais, on ne parle pas de bénévolat, mais plutôt de militantisme.  Ainsi, les femmes désireuses de s’impliquer au CALAS militent pour mettre fin à la violence sexuelle faite aux femmes.

Il y a plusieurs lieux de militantisme au CALAS : au sein de la Collective, à la Marche La rue, la nuit, femmes sans peur, le 6 décembre, lors des activités du 8 mars, lors de luttes ponctuelles, dans l’organisation des Espaces d’accueil, dans les comités finances et de sélection ainsi que pour diverses implications ponctuelles.

Pour devenir militante au CALAS, il faut préalablement suivre la formation militante.  Cette formation est d’une durée d’une journée et demie (habituellement le vendredi soir et le samedi toute la journée) et elle fait un survol de l’analyse à laquelle adhère le CALAS en matière de violence sexuelle, la philosophie du centre, son historique, etc.

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« Vous ne devez jamais avoir peur de ce que vous faites quand c’est juste »

– Rosa Park